UNE VUE SUR L'OUVRAGE "L'OR BLANC TCHADIEN" (IBNI OUMAR)

1 Septembre 2017 , Rédigé par XibniY Publié dans #FORUM

 

 

« Quand on vient au monde, on commence à nous habiller et à la mort le linceul, cela veut dire que le coton nous suivra toute notre vie, alors respectons et encourageons sa culture »

Mohamed Saleh Ibni Oumar ancien PDG de la COTONTCHAD-SN

 

Je dédie cet ouvrage

A tous les acteurs de la filière coton

A

Mes collaborateurs de la COTONTCHAD-SN

(Aussi bien de la Présidence Direction Générale à Moundou, de l’Antenne de Ndjamena

Que des Usines de Moundou II, Kelo, Gounou-Gaya, Pala, Léré, Doba, Koumra, Sarh, que de Kyabé 

Au personnel de la ferme de Bekamba)

A tous les partenaires stratégiques de la COTONTCHAD-SN

Aux Cotonculteurs

                                 ------------------------------------------------------------------------------

 

TABLE DES MATIERES

 

INTRODUCTION

Bref historique de la culture du coton au Tchad

  1. Les acteurs de la filière coton

 

I-1 La Société cotonnière de 1924 à nos jours

I-2 Les Producteurs

I-3 Les Clients

 

  1. Les Problèmes de la filière cotonnière

 

II-1 Problèmes à trois niveaux : agricole, technique et commercial

II-2 Problématique liée à la fixation du prix du coton et de cession des intrants.

 

  1. Mon expérience à la tête de la CotonTchad-SN

III-1 Un monde nouveau, une mission exaltante

III-2 Le chemin parsemé d’embuches d’une campagne sans financement

  1. Pistes de solutions – Ma Vision

IV-1 Les solutions tout azimuts

IV-2 Les soutiens dans l’épreuve

 

  1. Perspectives

V-1 Ma vision pour la filière

V-2 Un investissement ambitieux et courageux

 

CONCLUSION

 

 -----------------------------------------------

 

 

RESUME

Le Tchad est un pays d’Afrique centrale où la culture de coton occupe une place prépondérante dans le tissu agricole du pays. En plus de procurer des revenus importants à l’Etat, le coton fait vivre près de 3 millions de tchadiens et constitue un véritable levier de développement du monde rural notamment la partie Sud du pays, zone de production cotonnière par excellence. 

Pays sahélien et enclavé, la république du Tchad bénéficie d’un potentiel agro-sylvo-pastoral important. En effet l’agriculture et l’élevage restent les seuls moyens de subsistance en zone rurale. Constituant une des principales cultures de rente (avec l’arachide), la culture du coton fut imposée au sud du tchad à partir de 1920, région communément appelée « Tchad utile ».

Cet ouvrage de type pédagogique est un outil de compréhension simple de ce qui peut s’avérer extrêmement compliqué, « la filière cotonnière ». Cette filière qui confère une identité régionale certaine à l’espace des savanes soudaniennes du Tchad.

Muni d’un rôle économique est stratégique pour le développement de cet espace et la sécurité alimentaire des acteurs qui y vivent. Elle y est néanmoins confrontée à diverses contraintes pour la production comme pour l’exploitation industrielle et la commercialisation des produits.

La faible quantité et la qualité des infrastructures fonctionnelles, l’état du réseau routier, l’enclavement des zones de production et d’égrenage, l’éparpillement des structures de production génèrent des difficultés considérables pour l’exploitation industrielle (coûts d’évacuation, organisation des campagnes de productivité) comme pour la production agricole (faible accès aux innovations techniques).

A ces facteurs s’ajoutent notamment les faiblesses de l’encadrement technique et de la structuration des producteurs. Et un problème sérieux du cout de production qui pèse sur les prix du coton surtout quand l’indice cootlook est très bas...

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article